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06/21/2006 - Odorheoiu - Iasi
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Route a travers les gorges de Bicaz Route moldave (la province!)
A: Les petits-dejeuners typiques de la Roumanie semblent etre les charcuteries (jambon, salami) comme ailleurs en Europe de l'est, en Hongrie par exemple. Leur pain est a la farine de seigle, il est succulent.

Nous partons enfin plus tot, 9hres, direction Lacul Rosa et les Gorges de Bicaz, deux curiosites naturelles sur la route de Iasi.

En sortant de la ville, nous croisons pour la troisieme fois une sorte d'etrange "barrage" routier; des policiers font ralentir les voitures afin qu'elles passent a travers une sorte de cadre de metal et de tapis ayant une vague allure de "car-wash" minimaliste. Quel est le but? Nous n'avons pas encore trouve.

En passant a travers, cette fois, nous recevons un grand jet d'eau savonneuse (esperons que c'etait du savon!) Sebastien avait oublie que sa vitre etait baissee...

Le lac se revele decevant; malgre les commentaires elogieux du Lonely Planet, ce n'est qu'un trou d'eau avec quelques pics de bois qui ressortent de la surface. La region a ete inondee autrefois. La dimension du lac en question est toutefois fort reduite, ce qui n'en fait pas un lieu impressionnant.

Pour les gorges de Bicaz, toutefois, c'est autre chose (voir photos). Nous croisons plusieurs autobus; la route se separe un peu plus loin et peut mener vers les monasteres de Bucovine, lieu le plus touristique de la Roumanie. Il est donc normal que tous passent par la. Nous apprecions une fois de plus la liberte que nous offre la voiture; nous pouvons arreter et prendre le temps d'admirer les gorges. Ceux qui les traversent en autobus ne doivent rien voir!

La nature dans cette Transylvannie de l'ouest ressemble beaucoup a celle du Canada. On se croirait en Gaspesie. Rien de bien exotique, mais cela reste toujours beau a voir.

A la sortie des gorges, nous croisons enfin un marche de village ou j'apercois, sur les etals, des montagnes rouges. Demi-tour, voila les cerises! Enfin! Nous n'en n'avions vues nulle part jusqu'ici, alors que c'est la saison, et nous commencions a etre assez decus. Nous achetons un kilo pour la modique somme de 1,50$, question d'en avoir une bonne provision (deux jours maximum!)

Sebastien trouve la conduite tres difficile. C'est qu'ici, contrairement a la Turquie, le prix de l'essence est abordable (a peu pres le meme qu'au Quebec). Cela fait une enorme difference sur les routes. Alors que nous avions la route pour nous seuls l'an dernier, Sebastien doit verifier non seulement les trous dans la chaussee, mais egalement les autres conducteurs, qui conduisent comme des ados a casquette a Montreal. Comme en Turquie, les routes sont multivoies: voiture, pietons et carioles tires par des chevaux. Il doit donc regarder en avant, a cote et dans son retroviseur simultanement. L'an dernier, en Turquie, faire de la route etait en soi une activite plaisante etant donne la beaute et la diversite des paysages, que Sebastien pouvait admirer lui aussi tout en conduisant. En Roumanie, c'est impossible. Les deplacements sont pour lui une source de stress plus que de plaisir. Il faut donc (encore!) revoir notre itineraire pour s'assurer qu'il n'y a pas trop d'heures de route prevues, et aussi que nous voyagerons le plus tot possible le matin (comme on expedie une corvee!)

Autre difficulte de ce voyage: nos guides, qui etaient les plus recents disponibles, ne sont pas tres a jour cote hebergement. Il est vrai que comme nous l'avons dit precedemment, tout semble avoir change tres vite. Il serait probablement plus efficace de ne pas s'y fier; nous perdons beaucoup de temps a trouver les adresses mentionnees, et une fois que nous y sommes, les prix ont change, l'hotel ayant ete renove, ou alors il n'y a plus de place. D'un autre cote, reserver d'avance est tres contraignant, etant donne que nous ne savons pas trop quelle distance Sebastien pourra supporter de couvrir durant la meme journee. Nous en revenons a la meme solution: partir plus tot.

Iasi etant l'ancienne capitale moldave, il nous semblant interessant d'y faire un tour, puisque nous n'allons pas en Moldavie. Nous arrivons trop tard pour la visiter, mais ce sera pour demain. C'est une ville peuplee par 12% d'universitaires, ce qui donne une idee de l'ambiance qui y regne: jeunesse et dynamisme sont palpables.

Faits divers: Impossible de trouver ici de l'eau "plate". Les roumains ne semblent boire que de l'eau minerale. Nous sommes heureux d'avoir apporte avec nous nos poches d'eau et notre filtre (l'eau est normalement potable, mais on ne sait jamais si nos intestins accepteront les petites bacteries locales).

Le vin roumain coute en magasin de 1 a 4 $, et dans les restaurants, 8$. Il a cependant un gout sucre assez surprenant. Ainsi, le pinot noir goute le pinot noir, mais se rapproche plus du porto que du vin rouge. Apres observation des coutumes locales, nous constatons que les roumains le boivent en le coupant d'eau minerale et avec de la glace! Sacrilege aux yeux des amateurs, il reste qu'il a effectivement tres bon gout ainsi. Sebastien, en puriste, le qualifie de "sangria"...

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