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06/19/2006 - Bucharest-Brasov (?)
S: Les chiens errants aboyant toute la nuit dans la ville n'ont pas reussi a prendre le dessus sur les bieres de la veille. Le soleil, par contre, finit par nous reveiller vers 7h30. On prend le petit dejeuner a l'hotel: l'echantillon grossit encore, le service est toujours aussi moche. La voiture arrive vers 9h15. Quelle voiture! Renault Logan: je pense que c'est une coche en bas d'une Lada, meme si je n'ai jamais eu le privilege d'en conduire une. Les freins sont nuls, la transmission est nulle, et elle emet des sons qui laissent croire qu'ils n'y ont mis que la moitie des boulons pour en reduire la masse. Premiere deception de la journee: le gars nous apprend qu'il ne nous est pas permis de quitter la Roumanie. On doit donc rayer la Moldavie de notre itineraire, qui n'etait pas vraiment fixe de toute facon. On devait aussi visiter le chateau de Peles en route vers Brasov. Deuxieme deception: le chateau est ferme le lundi. On decide d'aller quand meme voir l'exterieur en passant, d'autant plus que c'est l'heure du lunch et qu'il semble y avoir un bon resto dans le village. La serveuse a un peu plus de manieres que ce qu'on a pu constater a Bucharest, mais le service est long, tres long, et la facure n'arrive jamais. 2 heures au total. Il est 15h: vite a Brasov. On se perd un peu, mais on finit par trouver l'hotel qu'on cherchait. Ils viennent de louer la derniere chambre, mais ils nous redirigent vers un concurrent. Ils n'ont plus de chambre non plus. Un troisieme hotel a bien une chambre de libre, a 65 euros, mais sans eau. En fait, des travaux d'aqueduc privent la ville entiere d'eau, a partir de 22h, pour 2 jours. Il est 17h00, tant pis, on ne paiera pas 65 euro pour une chambre sans eau. (troisieme deception, disons). Direction Poiana Brasov, un village alpin a 25 km. Il y a bien de l'eau, mais les chambres sont trops cheres pour le trou: c'est un village construit autour d'une station de ski, sans charme (4ieme?). Il est 18h30. Tant pis, direction nord, vers une autre banlieue. On s'apercoit qu'on a mal lu le guide: le seul hotel du village n'est pas indique (il faut trouver l'adresse exacte et aller frapper a la porte) (5ieme?). Il fait toujours clair, alors, tant pis,on pousse plus loin... Ouf, une chambre acceptable, pour 65$. On commence a se faire a l'idee que l'hebergement est plus cher que prevu (c'est-a-dire plus que la Turquie). Il est 20h. Vite au resto d'en-face, sur une grande terrasse, avec la ferme intention d'avaler une bouteille de vin roumain. Un pinot noir, sucre comme un porto et fruite comme un beaujolais. Une etoile. Le premier verre n'est pas bu lorsque le 'band' fait son entree sur la petite scene de la terrasse. Tellement fort qu'on ne s'entend plus parler, ils commencent: "Aux Champs Elyses..." Il faut croire que les trous ne sont plus ce qu'ils etaient!

Bref, notre journee nous a fait realise que nous etions mal prepares. On n'apprend pas sur place qu'on ne peut pas quitter le pays avec la voiture. On n'apprend pas sur place qu'un chateau est ferme le lundi. On ne lunche pas dans un restaurant: on achete ce qu'il faut au marche et on mange dans la voiture. On n'arrive pas dans une ville apres 14h sans reservation. Sur des airs de Joe Dassin, on a revu le circuit et la methode. Tout devrait rentrer dans l'ordre demain.

A: Je pense que c'est le McDo d'hier qui nous a destabilises; qu'est-ce qui nous a pris d'arreter diner le midi? C'est ce qui nous a amenes trop tard a Brasov. Mais Sebastien voulait effacer son souper de fete rate, je pense...

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