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Kekova
Jun 13, 2005
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Kekova Kale Koy Plaine vers les tombeaux... 
Première décision du matin: nous resterons 2 nuits à Kekova pour reprendre notre souffle: un coq (et oui, encore lui) a reveillé Sebastien à 5hres du matin, et il a eu bien du mal à se rendormir. De plus, notre nuit de 5hres à Antalya (après vingt heures de vol et d'attente dans les aéroports) nous a laissés un peu rataplas. Sans compter le décalage...

Kekova se trouve au fond d'une baie, sur la côte méditéranéenne, et est en fait composée de quelques îles, où les Lycéens (une des importantes civilisations grecques) ont laissé de nombreuses traces. Une particularité du site est qu'une partie de l'ancienne cité a été submergée. On y trouve des tombeaux très bien conservés et les escaliers, systèmes d'égouts et murs de différents bâtiments sculptés dans la montagne laissent parfaitement deviner ce à quoi tout cela pouvait bien ressembler il y a plus de 2000 ans.

Tel que prévu, nous louons à bon prix un bateau pour la journée pour bien faire le tour de la baie, en ponctuant la "croisière" de saucettes et d'une excursion sur l'une des îles. On a la même chance que l'an dernier: la grosse saison touristique n'est pas encore vraiment commencée et les sites sont presque deserts. Les pansyons sont aussi vides, ce qui permet de négocier de meilleurs prix.

Le bâteau nous laisse sur une île où se trouvent de très belles ruines lycénnes. Il y a, supposément, 20 minutes de marche pour se rendre au site. Ce que nous avions soupçonné hier à Chimaera se révèle un fait: les Turcs n'ont aucune notion du temps, ou alors ils ne connaissent que le nombre 20 en anglais! Parce que c'est bien plus 35 minutes que cela prend pour atteindre les ruines. TOutefois, nous ne le regrettons pas; les lieux sont déserts, et nous traversons une grande plaine aride et superbe, remplie de chèvres et de terre rouge pour s'y rendre. Les ruines sont très belles, situées près d'un bras de mer et autour de montagnes superbes.

Nous retournons à notre hôtel vers 4hres, et allons prendre une bière au bord de l'eau. Le village a beau être minuscule, les prix ne sont pas à l'avenant. C'est que le lieu est une halte prisée par les propriétaires de voiliers et de yachts qui sillonnent la méditérrannée, donc... Les boissons et les repas coûtent le même prix qu'au Quebec, ce qui n'est pas très normal pour la Turquie. En sirotant notre bière, nous revisons notre itinéraire. Avec nos tribulations de voiture, nous avons dû changer notre destination finale (Erzurum plutôt que Van), il faut donc trouver une journée supplémentaire. Comme les routes sont belles, nous prévoyons sauter une étape en Mer Noire, quitte à faire plus de voiture.

Nous allons nous coucher tôt, puisque nous partirons le lendemain vers 7h. Nous souhaitons nous rendre à Egirgir, où il y a un très beau lac, semble-t-il, et qui se trouve à mi-chemin vers Konya, notre prochaine étape.

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