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En route (suite)
Jun 12, 2005
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En route vers Chimaera: conduire tres lentement! Les flammes eternelles de Chimaera
C'est au chant du coq qu'on se reveille. Et oui, nous avons beau etre en plein centre d'Antalya, une ville de 1,4 million d'habitants, il y a des poules dans la cour de l'hotel (et peut-etre meme aussi sur le toit; on entend gratter et picorer... mais que peuvent-elles bien faire la?). Precisons que le chant du coq, en juin, c'est un peu avant 5h... Nous sommes finalement arrives hier a notre "pansyon" vers minuit apres un kilometre de marche avec les valises (dur coup pour les roulettes!) dans les ruelles du Viel-Antalya ou une rue sur quatre est identifiee. Nous etions "guides" par un jeune turc (il demandait son chemin a tous les coins de rues: lui non plus ne connaissait pas les rues par leur nom!) Que faisions-nous ainsi dans les rues d'Antalya, a pied, alors que nous devions avoir une voiture? Eh bien, il semble que les compagnies internationales de location de voitures (reputees et recommandees par tous les guides comme etant beaucoup plus fiables que les compagnies turques) ne soient pas a la hauteur. Nous avions reserve une voiture avec Budget par internet, et construit tout notre itineraire en fonction de cette location. Or, en arrivant a l'aeroport d'Antalya, surprise! le tarif garanti par Budget (que nous avions pris la peine de se faire confirmer par telephone avant de partir et que nous avions imprime sur un papier) a ete declare invalide par les commis et le "manager" du bureau de Budget. Repartir avec leur voiture nous coutait 1500$ US plutot que 600$!!! Nous avons donc gagne notre "pansiyon" en autobus, puis a pied... en nous promettant bien de faire savoir a Budget, a notre retour, notre facon de penser...

Nous avons donc passe toute la matinee a parcourir la ville pour trouver une voiture (que nous avons louee avec une autre compagnie internationale, Trifty, pour pas beaucoup moins que le tarif de Budget) et sommes retournes a la pansyon pour reprendre nos valises. Autre surprise: le proprietaire de la pansyon loue aussi des voitures, et a bien meilleur prix (a peine plus que le tarif "original" de Budget). L'appat de faire une economie d'une si grande importance nous incite a retourner l'autre voiture. Apres toutes ces tribulations, nous reprenons finalement la route vers 15h, direction Kekova.

En route, nous nous arretons a Chimaera. Dans la montagne, au bout d'un chemin qui grimpe pendant au moins 1km, une paroi rocheuse laisse transpirer un certain gaz qui prend feu: des flammes eternelles de 15-45 cm a travers nos pas viennent ajouter un peu de chaleur a cette journee deja insupportable. C'est quand meme une vision assez fantastique.

La route qui mene a Kekova longe la Mer Mediteranee. La conduite en Turquie est un charme: les routes sont a peu pres desertes, la signalisation est genereuse et les routes sont flambettes. Trop flambettes meme: ils les font a l'ancienne et les ferment pas les acces au sections fraichement goudronnees, avec les resultats qu'on peut imaginer. Notre voiture blanche ressemble maintenant a un dalmatien! Nous pensons la faire nettoyer, puis nous nous disons que nous en verrons peut-etre bien d'autres en route, dans l'est, par exemple... Donc, nous attendrons!

Nous arrivons tard a notre hotel situe a Ugaciz, un petit village de pecheurs situe devant l'ile de Kekova. Le proprietaire, bien aimable, nous donne une idee des prix pour les differentes ballades en bateau dans la baie. Nous prenons la resolution (en ruses renards que nous sommes) de nous lever tard et d'aller faire un tour au port vers 10hres; les proprietaires de bateaux qui seront encore la a cette heure seront beaucoup plus flexibles sur leur tarifs...

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