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07/04/2006 - Piesti - Bucharest
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Pourquoi un 'H' ? Le 'u' se prononce 'ou'. Parfois l'intuition n'est pas fiable... 
S: Les cinq premières photos aujourd'hui ont été prises un peu partout au cours du voyage. Elles illustrent l'ampleur des orignes latines du Roumain et de la similitude avec le français, surtout à  l'oral, une fois qu'on connait les règles de base de la prononciation.

A: L'habitude que nous avons de parler anglais pour essayer de se faire comprendre lorsqu'on voyage est ici bien inutile; en s'exprimant en français, on a plus de chance que notre interlocteur saisisse quelques mots. Il est cependant plus facile de lire le roumain que de le comprendre, la prononciation variant beaucoup selon les régions.

La seule partie du pays qui est reliée par une autoroute (une vraie, à  4 voies!) est la route qui relie Piesti et Bucharest. Sébastien conduit donc de manière beaucoup plus détendue jusqu'à  notre hôtel, qui est situé à  cinq minutes de l'aéroport. L'employé de l'agence de location de voiture venant la récupérer le matin de notre départ au débarcadère de l'aéroport, nous pourrons nous permettre le luxe de dormir un peu plus longtemps. Notre vol pour Londres est à  8h30.

Nous arrivons à  l'hôtel assez tôt (13). Après avoir fait nos bagages pour évaluer la place qui nous reste, nous nous rendons au centre-ville de Bucharest afin d'y prendre notre dernier repas et de faire quelques ultimes achats.

Conduire dans Bucharest n'est pas facile; il y a partout de grands ronds-points, et même après trois semaines, Sébastien n'est toujours pas parvenu à  comprendre qui a priorité! Jusqu'à  la fin, conduire en Roumanie aura été un cauchemar...

Dernier repas (italien et non roumain, comme c'est arrivé très souvent durant notre voyage) dernière bouteille de vin roumain (du moins, bue en Roumanie, puisque nous en rapportons quelques-unes). Pour la première fois, le serveur nous laisse goûter le vin après l'avoir débouchée! Il remplit cependant nos deux verres d'un petit fond de vin, nous permettant à  tous les deux de vérifier s'il est bouchonné. Au fond, n'est-ce pas mieux ainsi? Au diable les Français et leur étiquette!

Nous accomplissons notre ultime magasinage dans l'immense centre commercial Unirea et y trouvons tout ce qui nous manquait. Contrairement aux années précédentes, impossible de trouver ici de beaux objets artisanaux à  ramener. Les critères esthétiques des Roumains n'étant pas les nôtres, leurs productions nous semblent affreusement kitch (plaque de bois sculptée illustrant une silhouette de femme nue, par exemple...).

La Roumanie étant un producteur de textiles et de vêtements, j'ai le bonheur de pouvoir me payer des vêtements de designer roumain d'assez bonne qualité pour le prix de nos vêtements faits en Chine.

Même après trois semaines, nous hésitons encore lorsque vient le moment de payer. Les billets de banque roumains ayant récemment été remplacés, nous nous retrouvons avec des billets de 1 Lei (nouveaux) et de 1 000 leis (anciens) qui ont la même valeur. Il en va de même pour les 5, les 10, les 50, etc... Il faut ajouter à  cela la monnaie, dont la valeur exacte est difficile à  calculer. Lorsque vient le moment de payer, il est parfois difficile de s`y retrouver, surtout lorsque les prix sont affichés en anciens leis et que nous payons en nouveaux leis. Il nous est donc arrivé de donner trop d'argent (par exemple, 25$ plutôt que 20,50$).

Il faut cependant souligner la remarquable honnêteté des Roumains, qui semblent n'avoir jamais profité de notre confusion. À plusieurs reprises, certains d'entre eux auraient pu empocher facilement quelques dollars sans que nous ne nous en apercevions, mais ont plutôt pris le temps de nous expliquer que nous avions donné trop d'argent, ou nous ont couru après pour nous rendre notre monnaie. Une vieille femme au marché, alors que je lui achetait 1kg de cerises et voyant que je n'avais pas compris le prix qu'elle venait de me dire, s'est carrément emparée de la pile de leis que j'avais dans les mains (environ 60$) et en a retiré quatre billets (2$) avant de me la remettre. C'était le même prix que nous avions payé dans le village précédent. Il aurait été facile de m'en prendre un peu plus sans que je ne proteste... Vers la fin de notre voyage, gagnés par cette honnêteté généralisée, nous en étions même rendus à  ouvrir candidement la paume de nos mains et à  laisser les commerçants prendre eux-mêmes les pièces de monnaie nécessaires!

Nous n'aurions jamais fait de même en Asie...

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