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06/17/2006 - Premier jour ра Bucharest
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Bucharest, ville... heterogene. Bucharest, rue type Bucharest, la cabane de Monsieur C
A: Agreable surprise lorsque vient le temps de recuperer nos billets pour Bucharest: l'avion etant plein, nous sommes "upgrades" en classe affaires. Enfin, je vais savoir ce que les gens derriere le petit rideau bleu ont de plus que nous, pauvres ploucs.

Eh bien, il y a des vies plus tristes que d'autres. En classe affaires, nous avons une toilette pour dix personnes, ce qui n'est pas rien lorsqu'on est une fille et que le vol dure un peu plus de 3h. Fini d'attendre! Ensuite, le repas servi est digne du resto: petite mousse au saumon fume, petite assiette de fromage, mousse au chocolat et korma d'agneau, le tout servi sur une petite nappe. Mais le clou, c'est le champagne a volonte (qui nous est apporte en petite bouteille miniature). Je n'ai pas abuse, n'en prenant qu'une seulement alors que les deux roumains en avant en ont pris trois!

S: Tous les guides etaient unanimes, Bucharest n'est qu'un lieu de passage oblige pour les touristes qui arrivent par avion. Nous avons donc ete plus qu'agreablement surpris par la ville. On n'est pas tres loin de Budapest: grands boulevards, grands immeubles de la fin du 19e siecle, nombreux espaces verts, etc. Evidement, le tout est legerement decrepit. Par contre, il y a de l'action de ce cote: la plupart des grandes arteres sont en construction et on voit des echafaudages (de bois) un peu partout.

A: Aux gens qui nous demandaient "Pourquoi avoir choisi la Roumanie?" nous pourrions maintenant repondre simplement: parce qu'on a la beaute de l'Europe mais sans devoir supporter la vue des masses de touristes agglutines devant! Ici, pas de touristes, sauf nous deux!

S: Nous sommes arrives avec un peu de retard a l'hotel. British Airways avait laisse une de mes valises a Londres, et on a du se taper les formalites. A 17h donc, on part faire un petit tour de reconnaissance, qui devient rapidement un grand tour. Une affiche de Chigaco avait attire notre attention et nous sommes alles voir au Theatre National avec l'espoir d'acheter des billets pour le soir-meme, ou le lendemain. Aucune idee de quand jouera cette comedie musicale, mais elle n'etait pas sur le calendrier de la billeterie. On decide de se rabattre sur l'Opera, a l'autre bout de la ville, qui presente La Traviata le lendemain. Nos premiers lions roumanains nous permettent d'acheter une paire de billet pour la somme de... 4 dollars! En remarquant au calendrier que 5 operas differents etaient presentes cette semaine, on s'est dit qu'il ne devait pas y avoir de decors...

On retourne vers l'hotel par un autre chemin, histoire d'en profiter pour voir un autre bout de la ville. Je l'ai dit, tout est grand ici. Mais il y a un fou, a un moment donne, qui s'est dit qu'il voulait "la plusse grosse cabane de Bucharest". On savait que le Palais preseidentiel etait imposant, mais notre Stade aurait l'air petit a cote. Ceausescu a capote solide. Il a fait bulldozer 1/6 de la ville pour construire son chateau: on parle de 270m x 240m, et 86m de hauteur. J'aimerais bien vous le montrer, mais Linux regne a Bucharest et ce n'est pas possible pour le moment de charger mes photos. Plus tard, sans doute.

Vient ensuite le moment ou l'estomac me rapelle a l'ordre: il faut trouver de quoi recharger les batteries. Experience difficile: les restaurant sont plutot rares, et plutot chers (moi aussi je suis gratteux, sinon on ne serait en Europe de l'Est!), surtout en comparaison avec les billets d'opera! On doit finalement se fier a notre Lonely Planet et se diriger vers un resto dans le 4e coin de la ville, au Nord, ayant deja marche d'Est en Ouest, puis au Sud. Bouffe roumaine de base, du poulet et du canard rotis, avec une demi-bouteille de piquette locale, pour 20$. On s'explique encore mal comment les Roumains peuvent se permettre de telles extravagances. Nous etions en effet les seuls touristes de ce resto bonde. On remarque que le service n'est pas leur fort, un peu comme en France, je dirais. L'echantillon est petit pour tirer une conclusion, mais on n'a pas l'habitude de se faire garocher la bouffe sans le moindre sourire, et de devoir demander l'addition deux fois. Le service semblait du meme calibre aux autres tables (je ne sais pas si ca augmente la taille de l'echantillon...).

Retour en ligne droite vers notre lit, bien merite. On arrete quand meme acheter une bouteille d'eau dans un petit kiosque "NON STOP" (c'est comme ca qu'on dit 24/24 en roumain). La dame, qui sert a travers une petite ouverture dans la porte, et qui nous indique clairement de ne pas trop s'approcher, n'a pas plus de sourire que notre serveur. Rien a voir avec notre experience turque! L'echantillon commence a grossir.

Pas d'insomnie ce soir la, pour moi en tout cas.

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