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Erzurum - Istanbul
Jun 28, 2005
Nous profitons des quelques heures qui nous restent à Erzurum pour terminer nos petites emplettes. Nous avons rendez-vous à midi au terminal d'autobus avec le propriétaire de la pension d'Antalya qui nous a loué la voiture. Rappelons que l'homme doit venir en autobus pour récupérer sa voiture (le trajet prend 20hres!). Nous nous demandons si nous nous rappelerons de sa physionomie (nous en avons vu des Turcs depuis le premier jour!)

Nous nous rendons au terminal à l'heure dite. Personne en vue au point de rencontre. Sébastien se présente au comptoir de la compagnie d'autobus qui fait la liaison Antalya-Erzurum pour essayer de savoir si le bus est arrivé ou non. Évidemment, l'homme qui est au comptoir ne parle pas anglais. Sebastien essaie, à l'aide du "phrase-book", de demander à quel heure arrivera ou est arrivé le bus d'Antalya, mais l'homme croit que Sebastien veut prendre le bus et lui répond par le nombre d'heures que prend le trajet, les heures de départ, etc. En désespoir de cause, Sebastien dessine des bonhommes allumettes qui se serrent la main; l'homme comprend enfin! Nous apprenons alors que le bus a deux heures de retard, il arrivera donc à 14hres... Or, notre avion pour Istanbul décolle à 15hres!!!

Nous décidons d'appeler le propriétaire de la pension sur son cellulaire pour savoir ce qu'il en est. Notre carte de téléphone semble ne pas fonctionner ici; il faut en acheter une autre. Nous rejoignons le gars, qui nous explique qu'il a envoyé son père (et comment on va le reconnaître????) Son anglais est plus que minimal; il répète "My father is coming" sans que l'on puisse comprendre si son père est déjà sur place et va arriver, ou s'il est encore dans l'autobus! Commençant à être un peu désemparés, nous prenons la décision d'aller enregistrer nos bagages à l'aéroport et de revenir ensuite à au terminal. Nous allons faire quand même un dernier petit tour; soudain, un homme s'approche avec à la main le contrat de location de voiture de "Bacchus pension". C'est le père, probablement arrivé le jour précédent. Ouf!

En route, une roche a dû frapper notre pare-brise puisque celui-ci est orné, côté passager, d'une belle grosse "craque". Nous la montrons au père, qui ne parle pas un mot d'anglais et qui appelle donc son fils avec son cellulaire pour savoir quoi faire. Sébastien apprend qu'il doit faire un rapport de police pour que les assurances paient la réparation. Le bureau de police est loin, notre avion décolle dans un peu moins de deux heures; Sebastien s'entend au téléphone avec le propriétaire de la voiture pour une compensation de 60$ (en échange de quoi il ira lui-même faire la déclaration à la police). Cela nous dérange plus ou moins, pour ceux qui s'en rappellent, nous avons éclaboussé la voiture de goudron sur la route de Finike et nous anticipions payer une compensation pour le nettoyage. Or, le père n'a rien vu...

Voilà quand même quelques moments d'inquiétude et des frais de plus à ajouter sur la liste des inconvénients que nous aura causé la défaillance de Budget... liste que nous leur ferons parvenir dès notre retour!

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