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04/09/2007 - Palmyra


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Grande-Allée (à  chacun la sienne), vue du château arabe Valée des tombeaux, vue du château arabe Tombeaux (de groupes... plusieurs pièces, chacune contenant plusieurs "étagères" de 5-6 corps) 

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Soirée chez les bédouins

 

 

 

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A: Nous quittons sans regret Deir Ez-Zor pour Palmyra, appelee non sans raison "la fiancee du desert".

C'est aussi vieille que la route de la soie, un oasis en plein desert (au sens propre, non figure). Une gigantesque palmeraie s'abreuvant a quelque source souterraine, a pousse au beau milieu du sable. Durant des siecles, elle a offert une treve aux caravanes remplies de soie et d'epices venues d'Orient. Une immense ville s'y est construite et y a prospere. Sa reine, Xenobie, a meme defie l'Empire Romain et tente d'en faire le centre d'un royaume. Un lent declin a suivi, la ville ayant ete progressivement abandonnee puis pillee par les Mongols. Les "orientalistes" europeens du XIXe siecle l'ont redecouverte. Aujourd'hui, ses ruines grandioses attirent chaque printemps des hordes de touristes dont nous avons fait partie.

La ville de Palmyra ne vivant que de tourisme, on y retrouve les nuisances habituelles que sont les vendeurs de cartes postales et autres babioles inutiles. Pas de quoi gacher le spectacle, et il suffit de deux non mercis avec un sourire pour qu'ils lachent prises (au Cambodge, a moins de les semer, il n'y avait pas moyen d'en venir a bout).

Les ruines sont grandioses et s'etalent sur plusieurs kilometres. Les colonnes de l'allee centrale par laquelle les caravanes entraient dans la cite ont ete restaurees. On peut donc emprunter le meme chemin que les dromadaires et marchands d'il y a plusieurs siecles...

Le temple de Bel (dieu central a l'epoque, comme Zeus ou Jupiter) est tout aussi impressionnant.

Le soleil est revenu, mais le vent s'est leve (est-ce le fameux sirroco?). Sans manteau, le fond de l'air est frais, mais le front de Sebastien cuit (il a oublie son chapeau).

Pour notre souper, nous sommes tentes par le "Bedouin corner". Il s'agit d'un restaurant qui offre l'experience d'un repas de "mensaf" (plat d'agneau typique) sous une tente traditionnelle de Bedouins, avec petit spectacle en prime. D'ordinaire, nous fuyons ce genre de chose; mais Palmyra est tellement touristique que nous avons envie d'essayer d'en tirer parti.

Comme le restaurant n'accueille d'ordinaire que des groupes de touristes, nous verifions d'abord que nous pouvons y aller seuls. Il s'avere que plusieurs groupes sont attendus le soir meme, nous sommes donc "Welcome".

Le repas, bien que presente sous la forme "buffet" s'avere tout simplement delicieux; nous mangeons sur des coussins, nos plats disposes sur une petite table basse. Nous avons des ustensiles, mais mangeons plutot a la bedouine, en nous servant de morceaux de grand pain plat tout chauds comme cuilleres.

Quand au spectacle, j'en ai immortalise quelques minutes sur ma camera. De retour a Ankara, je le mettrai sur ce site(j'ai oublie mon cable de transfert). Vous pourrez juger par vous-meme de l'ambiance.

Bref, nous retournons a l'hotel enchantes de notre soiree.

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